WILFRIED BAMBARA: Artiste intervenant
Présentation de l'artiste...Par l'artiste!
Le 07 octobre 1981, j'étais encore à l'intérieur de Madame BAMBARA Noélie, née Noélie ZAGRE, que j'allais dès le lendemain, le 08 octobre, avoir comme mère. Ce jour là, le vent de Ouagadougou, ma capitale, caressait pour la première fois depuis neuf mois, mes côtes de bébé chétif.
Moi, BAMBARA Kisswinsida Wilfried Ghislain, fils de BAMBARA Anouna George, de l'Ethnie du Bissa, habitant de l'Est du Burkina Faso, mangeur d'arachide et chef barbare de Gourounsi qui a cru que la force pouvait règner sur l'intelligence...
C'est en 1983 que pour des raisons conjugales, ma mère se voit obligée de me laisser à sa soeur, Bernadette ZAGRE, habitante de Dapoya, l'un des quartiers les plus populaires de Ouaga, pour s'occuper de mes six frères ainés et soeurs.
Ma vie de petit ouagalais se passe doucement entre la grande maison de ma tante, les belles et aimables rues de Dapoya, mes copains et copines et ma tante elle-même, conteuse une fois la nuit tombée. C'est tout le quartier qui se réunissait tous les soirs autour de ma tante pour répondre: "raCONTE" lorsqu'elle disait "HISTOIRE" afin que les belles histoires contenant les grandes leçons de la vie nous soient racontées.
C'est avec passion que j'écoutais les contes de ma tante. Leurs chansons mélodieuses me berçant chaque instant m'amènent à aimer chanter pour mon propre plaisir et celui de mes copains.
Très vite, je suis considéré au quartier, à l'école, à léglise, comme chanteur. Tout le monde en parle...
C'est en 1995 que mon grand frère Mickaël BAMBARA, m'amène à rencontrer un genre musical qui allait me séduire jusqu'à me hanter. En vacances chez ma mère, je surprends mon grand frère en train de dire un texte à la manière de certains Américains et Français, style que j'entendais souvent à la radio. Mon grand frère me dit qu'il s'agit de RAP. Il rappe tout le temps et entend sortir un jour un album. Je tombe d'un grand amour pour ce genre musical et décide de suivre les pas de mon grand frère.
En 1997, je monte pour la première fois sur un podium pour rapper, partager un texte que j'avais écrit sur les guerres en Afrique, avec mes camarades de lycée. Ce concert était à l'occasion d'une nuit culturelle au lycée dans lequel j'étais élève.
Dans la même année, je forme mon premier groupe de rap "ASPIQUE POSEA" avec un autre rappeur du nom de KINTEGA Eric. Avec ce groupe, nous participons à de nombreux "Sound Système" et compétition dans la capitale. Nous faisons aussi quelques passages radio. Deux ans s'écoulent et le groupe cesse de fonctionner. Je continue seul mon petit chemin de rappeur Ouagalais.
En 2000, je forme avec KABORE Kader, un groupe que nous avons nommé "Eclipse 501". Nous démarrons la locomotive et sur la route, nous rencontrons FORO Ismaël. Il demande à faire partie du voyage.
Par la suite, KINTEGA Eric revient nous trouver.
C'est en 2003 que je décide de toucher à d'autres disciplines artistiques. Je m'inscrit au CASEC (centre d'accompagnment socio-éducatif et culturel) pour améliorer mon niveau en théâtre. J'avais déjà commencé grâce à l'Eglise, lorsque je participais au mouvement CV-AV (coeur vaillant- âme vaillant).
En 2004, je passe ma première audition et participe en tant que comédien à la création d'une pièce intitulée "fifi brindacier" au CITO (carrefour international de théatre de Ouagadougou). La pièce est représentée 47 fois dans le même théatre avant d'aller en tournée dans 7 autres villes du Burkina.
En 2006, je participe à une pièce intitulée "Cellule", au Fiad pup (festival international des arts dramatiques et plastiques pour l'union et la paix).
Au cours d'une soirée RAP, j'étais Accapela parce qu'il n'étais pas prévu que je participe à la soirée. Après mon accapela, une danseuse française qui était là aussi pour le festival, s'approche de moi et me dit: "félicitations pour ton slam, cétait bien!". J'avais dèjà entendu quelques fois des gens parler de slam sans savoir ce que c'était. Je sais seulement que j'avais été obligé de changer ma façon de dire mon texte du moment où je devais le dire en accapela. C'est ce que cette dame a appelé SLAM.
De retour au Burkina Faso, je revois mes textes de Rap et écris de nouveaux textes pour explorer cette piste. Je suis aujourd'hui l'un des slameurs des plus connus du Burkina.
Courant 2006, je suis comédien dans le film "A la recherche de son eau" de Serge Armel SAWADOGO.
A la recherche de son eau
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descriptif Jean qui a 18 ans est orphelin de mère et vendeur d'eau ambulant. Son cousin Arzouma revient du village et lui apprend que son père lui demande de rentrer pour la saison des pluies, avec une charrue et un boeuf. Mais Jean n'arrive pas à s'approvisionner en eau à cause des coupures et sa patronne menace de le licencier. Il va devoir se battre pour garder son travail et pouvoir payer la charrue et le boeuf à son père.
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En 2007, je participe à la rencontre du jeune théâtre Européen de Grenoble, organisé par le CREARC.
Dans le même temps, je monte sur plusieurs scènes de slam et remarque que le travail du slameur n'est pas très loin de celui de conteur. Ce qui me donne envie de slamer les contes que ma tante nous racontait. J'explore donc le monde du conte.
Au mois de février 2008, je pars à Bordeaux pour ma première tournée Internationale avec mes contes slamés d'une part et racontés tout simplement de l'autre.
Puis à Liège, en Belgique...
Jusqu'au mois d'août 2008, j'ai joué au CITO avec un groupe de comédiens pour présenter la pièce de Théâtre "L'éléphant du roi".
Source : www.sidwaya.bf
Le CITO présente « L’éléphant du roi »
Au regard de l'extrait présenté aux journalistes, le jeudi 26 juin 2008 au siège du Carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO), la 14e création majeure de l'Association théâtrale promet aux spectateurs de grands moments de rire et d'émotions. Tirée d'un conte populaire moaga, la nouvelle pièce du CITO intitulée "L'Eléphant du roi" a été adaptée par Ildevert Méda dans une co-mise en scène de ce dernier et d'Alain Hema. A la distribution, on retrouve la génération montante des comédiens du CITO : Ousmane Bamogo, Wilfried Bambara, Mahamadi Nana, Justin Ouindiga, etc. La pièce est, à l'affiche ce vendredi 4 juillet au 2 août 2008, au CITO chaque mercredi, jeudi, vendredi et samedi. Un conseil chers lecteurs, allez suivre la pièce avec un mouchoir en poche !
Actuellement, je suis président d'un collectif d'artistes à Ouaga
Les amis de l’art est un club qui a pour but de promouvoir les artistes, de participer à la vie économique de la région par le bias de la culture, etc.
Il ne s’agit pas d’une association mais plutôt d’un réseau pour tous les amoureux de l’art.
Ouvert à tous, faites de ce réseau le vôtre, en participant massivement à la première grande assemblée générale, ce jeudi 21 Août 2008 à 16 heures au CENASA.
Contact: Wilfried BAMBARA / TeL 76 12 40 68
Je participe également aux "récréatrales 2008" à Ouaga
C’est parti pour les créations "La mise au vert qui s'est tenue en janvier dernier est bel et bien finie. Des 8 projets proposés, 5 ont été retenus. Ce sont ces cinq projets de création que les artistes vont mettre en scène et proposer au public ouagalais du 6 au 14 octobre prochain dans la plateforme festival des Récréâtrales. Mais pour l'heure, comédiens, metteurs en scène, scénographes, musiciens etc., sont sur les planches depuis ce 26 août 2008. «L'envoi en mission» en mission de ces 5 compagnies a été fait par Etienne MINOUNGOU dans le sympathique cadre du Cartel, siège des Récréâtrales. Entre deux présentations, une pose. Pose dans laquelle KPG ; Wilfrid BAMBARA, Charles WATT ARA, ont démontré une fois de plus lèurs talents. Comme il faut s'attendre généralement dans une pièce de théâtre, la touche dramatique est venue à la fin. Avant de faire découvrir l'affiche officielle des Récréâtrales 2008 placées sous le thème «Transgressiom», Etienne MINOUNGOU a invité le public à une minute de silence. «Une minute de silence en la mémoire de HIEN, réalisateur, artiste ivoirien qui devait intervenir dans la pièce «Tatu ou le vestige du désastre» et qui nous a malheureusement quitté en juin dernier. Il est notre aîné là-bas, et il est parrain de cette manifestation.» Puis on entonne un chant au mort en houssa, l' artiste chanteur fend la foule et disparaît... comme est parti HIEN. " http://www.zedcom.bf/actualite/op568/culture.htm
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